Le rire
I• Synthèse
Le rire permet d’exprimer la gaieté, la joie, par une expression particulière du visage et certains mouvements des muscles faciaux. Ce corpus confronte le rire à plusieurs situations, de son contexte théâtral à son étude. Notre étude du corpus déterminera si le rire est nécessaire ou si nous pouvons nous en substituer. Le rire est-il un phénomène culturel ? Que provoque-t-il ?
Les documents s’accordent à dire que le rire est un lien social qui renforce le métabolisme, l'esprit d'équipe et la force de concentration. Dans le document 1, le rire rassemble les personnes autour d’une pièce de théâtre. Le document 3 compare le rire à un élément qui permet le rapprochement au sein d’un groupe, la cohésion de plusieurs personnes riant des mêmes choses et excluant ceux qui ne rient pas. Le rire a la fonction d’un liant social : il renforce une communauté et sanctionne ceux qui s’en excluent.
Le document 2 nous montre que la suppression de la peur par le rire mettrait le monde entier à feu et à sang. Celui qui rit ne croit pas, car le rire, dans son satanisme, est lié à la chute. Faire rire de la vérité, et faire rire la vérité elle-même, car la seule vérité est d'apprendre à se libérer de la passion maladive que l'on éprouve pour la vérité. D’après les documents 2 et 3, le plaisir de rire devient un moyen plaisant de se remettre en cause. Toute situation, toute valeur sont rejetées comme autant d’illusions auxquelles le rieur ne veut et ne peut plus croire. L’amour, la mort, les mœurs, la religion, l’hypocrisie représentent autant de cibles de choix, les films de Louis de Funès, les pièces de Molière et le comique de Charlie Chaplin en sont un parfait exemple. D’une manière générale, en s’appuyant sur le document 4 Le rieur affirme toujours son indépendance par rapport aux vérités doctrinales ou aux mœurs imposées. Les documents 1, 2 et 4 rejoignent l’idée que le rire libérateur et rebelle est devenu