Bien qu’on sache qu’au Moyan Âge en France il existait une littérature pour la societé aristocratique ─Les Chansons de Geste et les Romans Courtois─, grâce à la croissance de l’influence de la bourgeoisie à partir du XII siècle il apparaît une littérature propre à cette classe sociale, narrative, plus réaliste, satirique et parfois avec un enseignement moral. L’une des ouvres plus célèbres de cette période est Le Roman de Renard, composé de récits indépendants ou « branches » écrits pour différents auteurs, originaires bien de la tradition populaire bien des sources littéraires, qui raconte les péripéties d’un héro central, le goupil Renard. Si on analyse une de ses branches, Renart et le Corbeau, on peut se demander : en quelle mesure ce fragment correspond-t-il aux caractéristiques de cette littérature satirique du Moyen Âge?
Pour tenter de répondre à cette question, on va analyser d’une première part l’aspect satirique; d’autre part, les traits d’une épopée animale ; et, finalement, le reflet du Moyen Âge dans le fragment.
L’aspect satirique
Le sarcasme et la moquerie
Argument : à travers du personnage de Renart et ses expressions on assiste à une série des railleries avec un ton burlesque et ironique qu’il utilise pour atteindre son objectif
Exemple 1 : « Rien de plus dangereux que cette odeur pour les blessures des jambes.
Exemple 2 : « […] voila vraiment un excellent fromage ; je n’en ai jamais mangé de meilleur, c’est juste le remède qu’il me fallait pour le mal de jambes »
Les faits pittoresques
Argument : dans se fragment il y a des péripéties qu’on trouve extravagantes et amusant au même temps, dans ce cas concret, le fait de que le goupil flatte le corbeau pour lui voler le fromage, que le corbeau avait aussi volé d’avant.
Exemple : « Par ma foi, puisque j’ai le plaisir de vous rencontrer, vous consentirez bien, n’est-ce pas, à me dire une petite ritournelle »
La satire morale
Argument : on peut voir dans ce fragment un aspect didactique,