Le roman: miroir de la réalité
C’est au XIXème siècle qu’émerge un nouveau mouvement littéraire : le réalisme. Celui-ci consiste à représenter la réalité et à explorer la vie quotidienne sous toutes ses formes. C’est dans ce contexte que Stendhal a dit, dans son roman Le Rouge et le Noir : « Le roman est un miroir que l’on promène le long du chemin ».
La définition du roman laisse le lecteur face à un paradoxe : le roman est-il un représentant de l’imaginaire ou une évocation de la réalité ?
Nous verrons dans un premier temps que le roman réaliste est en quelques sortes un miroir qui reflète la réalité dans laquelle l’écrivain évolue, puis nous nous demanderons si le roman n’est pas aussi une œuvre fictive.
I. Le roman réaliste : miroir reflétant la réalité
1. Reflet de la vie dans laquelle l’auteur évolue
Tout d’abord, qu’est-ce que le réalisme ? Le réalisme à pour principes de peindre la réalité de l’époque dans laquelle évolue l’écrivain et d’explorer la vie quotidienne sous toutes ses formes. Tous les milieux sociaux sont représentés, même les plus défavorisés. Son objectif est de nous démontrer tous les mécanismes sociaux ainsi que les mécanismes économiques qui conduiront l’individu à la réussite ou à l’échec. Nous retrouvons le réalisme le plus souvent dans les romans ou les nouvelles car ceux-ci favorisent l’illusion du réel. Les thèmes essentiellement abordés par celui-ci sont l’apprentissage de la vie, l’initiation sentimentale et la puissance de l’argent et du pouvoir politique. Le procédé d’écriture caractéristique du réalisme est la description, la multiplication de petits détails vrais et l’utilisation de niveaux de langues adaptés aux personnages et aux situations.
Voici quelques écrivains réalistes (naturaliste pour Zola) et leurs œuvres :
- Albert Camus, « L’Etranger »
- Stendhal, « Le Rouge et le Noir »
- Emile Zola, « L’Assommoir »
En effet, dans ces trois romans, nous pouvons constater que l’auteur connait parfaitement l’univers dans lequel il fait