Le Roman

XVIIème siècle : Du roman pastoral au roman d’analyse.
Roman Pastoral : Récit très long de bergers ou de nymphes dans un territoire imaginaire fondé sur les émotions. Cela connut un grand succès, cependant l’atmosphère idyllique et la perfection furent perçues comme peu crédibles.
Roman d’analyse : classique, inspiré de personnages réels (non plus de personnages d’Antiquité). Evoque dans un langage très pur les troubles de la passion amoureuse.

XVIIIème siècle : essor du roman épistolaire.
Romans par lettres se développe et connait un grand succès. Cela permet au narrateur de : jouer sur les frontières entre réalité et fiction. De contourner la censure ou la condamnation. D’autant plus, dans ce roman il y a autant de narrateurs qu’il n’y a de personnages écrivant les lettres, le lecteur est confronté à de nombreux points de vue.

XIXème siècle : le triomphe du roman réaliste. A la suite des lumières et sous l’influence du développement industriel et de l’essor de la bourgeoisie, le roman s’oriente vers une représentation fidèle de la réalité sociale. Ainsi le réalisme s’attache à détailler scrupuleusement les faits et gestes de personnages issus du « peuple ». Le naturalisme poursuit cette ambition mais possédant tout de même un aspect scientifique : pour Zola le roman doit être une sorte de laboratoire grâce auquel on peut étudier, révéler et même dénoncer les comportements humains.

Vers le contemporain : XXème et XXIème siècles. De nombreux auteurs marqués par les horreurs du début du XXème siècle prennent position par rapport à l’insupportable dans le roman engagé. Dans les années 1950, le nouveau roman refuse la psychologie des personnages et toute subjectivité. Les auteurs de ce courant ne livrent que l’extérieur des choses et des êtres, laissant au lecteur le soin de « construire » un personnage et un univers.
Enfin, les frontières entre fiction et réalité se brouillent avec des genres comme l’auto-fiction mêlant autobiographie