Le romantisme
Vasseur Chloé
Exposé : Le romantisme, une culture politique ?
Introduction :
Succédant à la philosophie des Lumières et au classicisme du XVIIIème siècle, le mouvement romantique domine la première moitié du XIXème siècle. Il se définit comme une véritable révolution esthétique qui s’étend à toute l’Europe et se répercute dans tous les domaines, même en politique. Peut-on pour autant parler de culture politique ?
La notion de culture politique est difficile à définir. Elle renvoie, selon Jean-François
Sirinelli à « une sorte de code et [...] un ensemble de référents, formalisés au sein d’un parti ou plus largement diffus au sein d’une famille ou d’une tradition politique. »
Serge Berstein la considère de façon plus abordable comme « l’ensemble des représentations, porteuses de normes et de valeurs, qui constituent l’identité des grandes familles politiques, au-delà de la notion réductrice de parti ou de force politique. »
Ainsi, les valeurs et les normes inhérentes au romantisme en font un mouvement unique qui semble le désigner comme culture politique. Cependant, si ce mouvement est doté d’une certaine identité politique, il est également caractérisé par la diversité de ses formes d’expressions littéraires te artistiques auxquelles s’ajoutent des différences nationales très marquées. Il convient alors de se demander dans quelle mesure la matrice cohérente que fournit le romantisme à la politique du XIXème siècle permet-elle de l’assimiler à une culture politique.
Nous verrons d’abord en quoi le romantisme constitue un mouvement culturel européen qui présente de nombreux aspects politiques avant de s’intéresser aux limites de la portée politique de ce mouvement.
I)
Le romantisme, un mouvement culturel européen qui présente bon nombre d’aspects politiques :
A) L’identité du romantisme européen
• Les valeurs phares du romantisme
À l’origine, les romantiques se regroupent autour de valeurs esthétiques qui
prennent