Le rouge et le noir, stendhal
LE ROUGE ET LE NOIR
STENDHAL
Passage : Chapitres 12, de la page 129 jusqu’à la page 131.
Dans ce passage du texte de Stendhal, le Rouge et le noir, paru en 1830, nous retrouvons le parcours de Julien après son départ de chez M. de Rênal, vers l’habitat de son ami Phouqué dans la montagne. Ce passage est caractérisé par la joie de Julien à se retrouver enfin seul, loin des personnes qui peuvent lui faire du mal et par ce qu’il imagine de Paris avant même d’y être allé. Mais en quoi le parcours de Julien est-il retranscrit implicitement dans ce passage ? Pour répondre a cette question nous étudierons dans une première partie le mépris qu’a Julien pour les êtres humains ; mépris qu’il reçoit en retour. Dans une seconde partie, son ascension sociale sous forme de métaphore. Et enfin dans une dernière partie nous étudierons les ambitions déçues de Julien et comment elles sont retranscrites dans ce passage.
Dans la première partie intitulée : « Julien, méprisé et qui méprise » nous retrouvons tout d’abord le mépris que porte Julien pour les humains et donc aussi pour son ami Phouqué : « Julien n’était point pressé de le voir, lui ni aucun autre être humain. » Ce mépris vient surement du fait que Julien n’était pas bien traité par son père et ses frères et qu’il était la cible des jalousies des autres provoquées par son intelligence supérieure : «Caché comme un oiseau de proie, au milieu des roches nues qui couronnent la grande montagne. » Dans cette endroit ou il s’est retiré, il pense être à l’abri du mal que peuvent lui faire les humains : « Ici, dit-il avec des yeux brillants de joie, les hommes ne sauraient me faire de mal. » Il insinue donc qu’il est persécuté. Il parle même de dangerosité des endroits ou vivent les humains. : « Il eut l’idée de se livrer au plaisir d’écrire ses pensées, partout ailleurs si dangereux pour lui.» On remarque qu’il