Le réalisme
Le réalisme est un mouvement artistique moderne apparu en Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle, notamment en Italie et en Allemagne. Celui-ci naquit du besoin de réagir contre le sentimentalisme romantique et contre « la sottise, le poncif et le bon sens »[1]. Il cherche à dépeindre la réalité telle qu'elle est, sans artifice et sans idéalisation, choisissant ses sujets dans les classes moyennes ou populaires, et abordant des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux. Il s'oppose ainsi au romantisme, qui a dominé la première moitié du siècle, et au classicisme Il s'étendra ensuite à l'ensemble de l'Europe et à l'Amérique, où il survivra jusque dans les années 1950. Les mouvements qui ont supplanté le réalisme incluent le symbolisme , insuffisamment défini en face du naturalisme plus rigoureux[2], le parnasse et le surréalisme. Balzac, auteur du "Père Goriot" et "d'Eugénie Grandet", Flaubert, auteur de "l'Education Sentimentale", Zola auteur de "L'Assomoir", l'un des livres composant la somme littéraire dont le titre est les "Rougon-Macquart" ainsi que Maupassant auteur " d'Une Vie" en font partie.
Ce courant se caractérise par des principes, des thèmes et des formes.
Les principes de ce mouvement reposent sur la reproduction la plus parfaite possible de la réalité et, cela implique souvent la documentation sur le terrain et le souci du détail. De plus, le romancier applique les méthodes des sciences expérimentales et la philosophie positiviste. C'est cela que le Réalisme ouvre la voie au Naturalisme qui prolonge encore plus les méthodes scientifique. Les principaux thème du Réalisme son l'influence du milieu sur l'individu, selon Balzac chaque individu implique son environnement, tandis que celui-ci explique le personnage d'ou l'importance des descriptions. Il implique aussi la présentation des mœurs d'une époque, d'un milieu, d'une classe comme le monde ouvrier fait son entrée dans la