le rôle des médias dans les printemps arabes
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I. L’EGYPTE
SITUATION PRE-REVOLUTIONNAIRE
ELEMENTS DECLENCHEURS
RÔLE DES MEDIAS ET DES RESEAUX SOCIAUX
II. LA LIBYE
ELEMENTS DECLENCHEURS
RÔLE DES MEDIAS ET DES RESEAUX SOCIAUX
III. LA TUNISIE
SITUATION PRE-REVOLUTIONNAIRE
ELEMENTS DECLENCHEURS
RÔLE DES MEDIAS ET DES RESEAUX SOCIAUX
IV. LE MAROC
CONCLUSION
INTRODUCTION
L’année 2011 aura été marquée par une vague de contestation populaire contre des régimes autocratiques et corrompus d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Surnommée le « Printemps arabe », cette vague soudaine a eu un « effet domino », les militants d’un pays prenant exemple et se sentant soutenus et encouragés par les militants des autres pays.
Bien que ce schéma ait déjà été observé en d’autres circonstances, le Printemps arabe a innové par le recours massif aux médias numériques, aux téléphones portables et à la télévision par satellite. Grâce à ces outils, des groupes disparates du Maroc, d’Égypte, de Tunisie, de Lybie, de Syrie, du Bahreïn et du Yémen ont su se fédérer autour d’une cause commune qui transcendait les frontières, défier ouvertement l’autorité de l’État et court-circuiter les canaux médiatiques traditionnels.
Au plus fort des manifestations, c’est-à-dire pendant l’occupation de la place Tahrir au Caire, Twitter a enregistré jusqu’à 45 « tweets » par minute en provenance d’Égypte, pour la plupart en anglais. Les manifestants se sont ainsi créés une plate-forme qui a attiré l’attention immédiate des médias et qui leur a donné une visibilité mondiale. Via médias sociaux, les manifestants ont également reçu des informations sur la façon de contrer les forces de sécurité, avec des cartes montrant les points de ralliement pour les manifestations, ainsi que des conseils pratiques en cas de jets de gaz lacrymogènes.
En essayant désespérément de museler la contestation en bloquant les