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« Le savoir peut-il nous délivrer du mal ? »

Alors que certains philosophes des Lumières tels que Rousseau ou encore Voltaire ont fait le choix de raisonner pour être libre au sens philosophique du terme ; à savoir, agir en fonction d’un raisonnement constructif et non pas par passion ou pulsion, on peut se demander s’il en est de même pour se délivrer du mal. Le savoir peut-il nous délivrer du mal ? Nous étudierons dans un premier temps les avantages du savoir vis-à-vis du mal avant d’aborder l’éventuelle supériorité de ce dernier face au savoir pour finalement considérer le savoir non pas comme faculté de raisonnement mais comme une connaissance des actions futures. Tout d’abord, le savoir peut permettre dans certains cas à l’Homme d’enrailler le mal, dans la mesure où il est plus apte, grâce à ses réflexions, de juger ce qui est bien de ce qui est mal dans le but d’intervenir pour faire changer les choses. Si l’Homme ne raisonne pas, il se contente de considérer que telle ou telle chose est bien ou male selon qu’on lui ait dit préalablement. Sans raisonnement l’Homme se contente donc de penser ce qu’on lui a appris à penser. Tandis que si ce dernier se met à penser, émettre des doutes et finalement remettre en cause les principes de bases enseignés, il devient en mesure de se forger sa propre opinion. Il peut alors mieux juger si un fait un bien ou mal. C’est alors qu’il peut essayer de faire changer les choses pour éviter le mal de sévir. On peut, par exemple, citer le cas de Macduff, présent dans l’œuvre Macbeth de Shakespeare. Ce dernier est en effet capable, grâce à sa raison, de juger que les actes et intentions de Macbeth, vis-à-vis du meurtre du roi d’Ecosse, sont males. C’est donc suite à cette considération que Macduff se promet de terrasser le tyran de Macbeth dans un but de délivrer le peuple du mal. Cependant, bien que certaines personnes s’efforcent à passer leur vie à s’imprégner de connaissances, cela ne leur permet