Le second empire
I - Un pouvoir autoritaire
A – Politique
Les premières années du second Empire sont celles d’un pouvoir autoritaire n’ayant à faire face à aucune opposition organisée. En effet, les campagnes sont contrôlées par l’Eglise, l’administration et les grands propriétaires fonciers. Les milieux ouvriers urbains subissent alors un contrecoup des évènements de 1848 et de 1852. Les royalistes sont divisés entre ceux qui voient en Napoléon III le garant de l’ordre et ceux qui sont favorables à une restauration monarchique. Les républicains sont exilés ou contraints au silence par la censure. Napoléon III échappe à un attentat, le 14 janvier 1858,une bombe lancée par Orsini révolutionnaire italien qui fait environ 150 victimes. Cela provoque un nouveau durcissement du régime. La Chambre votant une loi de sûreté générale permet de condamner ou d’exiler sans jugement les opposants notoires.
Mais l’essentiel de la politique de Napoléon III est extérieur et se situe principalement en Europe. Celle ci consiste à créer une alliance avec les anglais contre la Russie.
Mais le principal ennemie de la France est l’Autriche, présente en Italie du Nord. Napoléon II voulant imiter Bonaparte, décide de chasser les autrichiens, mais il échoue. La France et l’Autriche rentre alors en guerre, la France l’emporte à Magenta le 4 juin et à Solferino le 24 juin.
B – La colonisation
Durant le second empire, la conquête de l’Algérie est poursuivie. Terminée en 1857,elle donne lieu à une opposition entre les autorités militaires, qui veulent réglementer l’occupation du pays, et les colons, désireux d’étendre leur possessions au détriment des populations locales.
Au même moment, en 1860, la France et l’Angleterre imposent à la Chine l’ouverture de ces frontières au commerce européen. Les français occupent alors Saïgon et la Cochinchine et font du Cambodge un protectorat.
Louis Faidherbe, gouverneur de 1854 à 1865, fonde Dakar au Sénégal et étend la présence