Le second traité du gouvernement civil
Le thème abordé dans cet extrait de « Le Second Traité du gouvernement civil »,chapitre 5 paragraphe 27, écrit par John Locke est le thème du travail et plus précisément la propriété qu’engendre ce travail. La Thèse développée par l’auteur est que le travail de l’homme est sa propriété, que personne d’autre que lui-même ne peut se l’approprier. Mais peut on réellement utilisé le critère de « travail » pour définir le droit de propriété ?
Dans un premier temps je tenterai d’expliciter le texte de façon linéaire, puis dans un second temps je commenterais ce texte.
Au début du texte l’auteur traite des relations entre l’homme et la nature : « Bien que la Terre et toutes les créatures inférieures appartiennent en commun à tous les hommes » : ceci signifie que l’homme, au début, était a l’état naturel comme toutes les choses présentes sur la terre, mais il est le seul a avoir réussi a s’organiser, avec les autres hommes (en communauté), pour ainsi sortir de cet état naturel ou la nature l’avait laissé, et donc « dominer » le monde, et ce grâce a son intelligence (sa faculté à manier les outils et s’adapter notamment), par conséquent tous ce qui est sur la Terre lui appartient, appartient à son espèce : car tous les hommes forment une espèce, ayant une conscience collective : ce surpassement des autres espèces a été rendu possible par l’entraide entre les hommes, leur conscience collective a surpassé leur conscience individuelle . Par la suite, l’auteur écrit que « Chaque homme est cependant propriétaire de sa propre personne », cette phrase nous amène a définir deux termes : « propriétaire » et « personne. Le terme « propriétaire » signifie ici avoir un droit de possession sur, avoir un contrôle sur. Le deuxième terme, la « personne » quant à lui signifie l’homme en lui-même, l’être humain. Ainsi chaque homme s’appartient, possède sa propre conscience, sa propre morale, c’est ce qu’il le rend propriétaire de lui-même :