Le secteur immobilier au maroc
Le Secteur Immobilier au Maroc, demeure une locomotive importante pour la reconfiguration, et le reprofilage du paysage architecturale, et surtout par la relance et la croissance de l’économie du pays, du fait de son utilisation d’une forte main d’oeuvre, de son effet d’entraînement au niveau macroéconomique, du fait qu’il sollicite une chaîne de corps de métiers; et surtout, ses répercussions importantes sur la baisse de pression urbanistique, exercée sur les villes, déjà en butte à d’autres difficultés: Quartiers clandestins;
Absence de l’infrastructure de base;
Mauvais contrôle des bâtiments.
Certes, les pouvoirs publics se sont engagés à atteindre un objectif de 150 000 logements par an à compter de 2009. Aussi, la démarche initiée par l’Etat pour créer des villes satellitaires autour des grandes villes du Maroc (15 villes nouvelles) va dans le droit fil du développement du secteur immobilier au Maroc.
Toutefois, en dépit des efforts inlassables et soutenus, entrepris par les autorités compétentes, le secteur de l’immobilier, aussi bien à l’amont qu’à l’aval, connaît toujours des insuffisances, des dysfonctionnements voire même des problèmes chroniques:
Déficit grandissant, évalué à 1000000 de logements décents et adaptés à la demande exprimée.
Précarité d’une grande partie d’habitation dans les quartiers périphériques, avec prolifération des bidonvilles, bien que 33 villes sont présumées « Villes sans bidonvilles ».
Amenuisement, de plus en plus inquiétant des réserves foncières de l’État,