Le secteur tertiaire au maroc
Le secteur tertiaire au Maroc
Présentation :
Depuis les travaux de l'Australien Colin Clark dans les années 1940, on divise les activités économiques en trois grands secteurs dits primaire, secondaire et tertiaire. Cependant les frontières entre ces secteurs sont souvent imprécises. Étant défini d'une façon résiduelle, le secteur tertiaire inclus toutes les activités n’appartenant pas aux deux autres secteurs et que l'on peut assimiler à des activités de fourniture de biens immatériels destinées aux individus, aux collectivités ou aux entreprises. Ce secteur regroupe
les services marchands et non marchands, notamment le commerce (de gros et de détail), le commerce d'automobiles et les réparations, la location et crédit-bail immobilier, les postes et télécommunications, les assurances, le tourisme, les services de santé, enfin les services offerts par les administrations.
Le secteur des services est un secteur très hétérogène : on y trouve des activités laboristiques, des activités à faible et à forte productivité, des activités tournées vers la consommation finale, vers la consommation intermédiaire...
Les caractéristiques du secteur tertiaire au Maroc :
Un faible degré ou intensité capitalistique car il y a une faible utilisation de la technologie (la présence de l’homme est encore indispensable) C’est un secteur fragile car il se compose d'activités parasitaires qui ont une productivité et une efficacité nulle. Il s'agit des petites métiers qui constituent des foyers de chômeurs déguisés (vendeurs de journaux, vendeurs à la sauvette...) La concentration des activités tertiaires dans le milieu urbain avec une domination des activités commerciales. Les structures du commerce de détail sont hétérogènes : traditionnelles ou modernes, sédentaires ou ambulantes le secteur tertiaire enregistre de faibles gains de productivité du travail, ce qui peut entraîner, à long terme, une baisse de l’emploi et une érosion de la