LE SENS DU TOUCHER

La peau : Un organe d’une surface d’environ 1.75 m² et d’un poids de 3.5 kilos chez l’adulte. Cette enveloppe élastique représente autour de 10 % du poids corporel d’un adulte. D’une épaisseur de 0.8 à 1.2 millimètres à 20 ans elle s’affine au cours du temps pour ne faire plus que 0.7 à 0.9 millimètres à 70 ans. Elle cumule plusieurs fonctions toutes plus importantes les unes que les autres. Elle remplit prioritairement une fonction de défense et de protection. Elle protège en effet l’organisme des agressions extérieures. Le film hydro lipidique (mélange d’eau et de corps gras, sueur et sébum) joue un rôle de barrière. D’autre part la peau nous protège du rayonnement solaire et présente une résistance contre les agressions chimiques.
La peau a également un rôle d’échanges avec l’environnement au travers de la perspiration et de la sudation (odeur sui generis). Cette fonction dans nos sociétés dite civilisées n’a plus vraiment de sens, effacée par une utilisation importante de déodorants corporels.
La fonction de thermorégulation permet en outre de maintenir la température du corps constante par le phénomène de transpiration en cas de chaleur, et la capacité érectile des poils de toute la surface cutanée en cas de froid, mais aussi par le biais de la contraction et de la dilatation des vaisseaux cutanés

Le toucher :

Le toucher est certainement celui des cinq sens qui est le plus indispensable à la survie de l'être humain. Il nous permet le contact avec l'environnement et fonctionne comme un système d'alarme naturel. Sans le toucher, il serait impossible de faire la distinction entre un environnement dangereux et un environnement sûr. Le sens du toucher est dû à la présence de nombreux récepteurs et corpuscules situés sous la peau. Chacun d'entre eux a une tâche particulière et répond à la chaleur, au froid, à la pression ou à la douleur. Les corpuscules de Pacini sont les plus volumineux de ces organes sensoriels et sont situés dans