Le sikhisme
La majorité des sikhs rejettent les pratiques religieuses fondées sur le concept de sacrement ou de rituel, de pèlerinage et de jeûne. Le culte est limité aux prières, à la lecture des textes sacrés, à des hymnes et à la méditation. Bien que les offices du culte se terminent habituellement par la dégustation d’un mets traditionnel, le Karah Prasad, un genre de pouding au pain sucré, la pratique n’est pas perçue comme un sacrement dans le sens chrétien du mot. Il s’agit d’une tradition culturelle. Toutefois, plusieurs cérémonies ont une signification particulière dans la vie des sikhs.
• La cérémonie de dénomination : on donne un nom aux bébés au cours d’une cérémonie religieuse au temple. La famille offre un karah prasad et un rumala (un linge recouvrant les textes sacrés). On prie et on chante. On ouvre le livre sacré au hasard et la première lettre du premier mot est choisie comme première lettre du nom du bébé. La famille choisit alors un nom qui convient au sexe du bébé. Le nom Singh (lion) est ajouté pour les garçons et le nom Kaur (lionne) pour les filles.
• Le pahul (baptême) : le baptême est généralement administré à la puberté. Les initiés, hommes et femmes ou garçons et filles, prennent l’amrit (eau sucrée) brassée avec une dague en signe de baptême, et ils sont généralement admis au khalsa (ci-dessous) en même temps.
• Le khalsa : le khalsa est l’initiation des sikhs à titre de membres d’une caste de saints soldats qui doivent suivre un code de conduite spartiate. Le khalsa a été introduit par Govind Singh, le dixième gourou, à titre de caste de guerriers chargés de combattre l’oppression des empereurs moghols du Panjab. Les sikhs qui ont reçu le pahul (baptême) afin de faire partie du khalsa doivent s’abstenir de consommer de l’alcool, du tabac et des drogues. Ils consacrent leur vie à la prière et entreprennent une croisade dharmayudha (bataille pour la vertu). Au cours de la cérémonie moderne, l’initié reçoit les instructions