Le socialisme allemand du 19eme a nos jours
Le premier ouvrage est un pont à haubans et tablier en poutre en treillis, fabriqué entre 1900 et 1904 par Ferdinand Arnodin. Plusieurs fois endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale, il est remis en état après le conflit et exploité jusqu'en 1974. Il est ensuite démoli, à l'exception de ses deux piliers, et remplacé par un second ouvrage de Jacques Mathivat qui reprend la technique du pont à poutres.
Toponymie
HistoriqueModifier
Avant le pont
La présence d'un bac permettant de franchir le Blavet entre le sud de Caudan[n 1] et l'ouest de Kervignac est attestée dès 1681. Il est alors connu indifféremment sous le nom de passage « de la Couthume », ou « du Bonhomme » du nom d'un lieu-dit situé à proximité sur la rive de Kervignac. Au cours du xixe siècle, il connait une période de déshérence en raison de l'absence de chemins d'accès appropriés. Les différentes adjudications lancées à cette époque pour son exploitation ne remportent qu'un faible succès car les voyageurs peuvent emprunter, en amont, le pont d'Hennebont ou, en aval, d'autres bacs reliant immédiatement le quartier de Pen-Mané à Riantec[n 2] au centre de Lorient[4].
Plusieurs mesures sont envisagées pour relancer sa fréquentation. Le conseil général du Morbihan demande en 1874 qu'il soit agrandi pour permettre le passage de charrettes mais, après avoir étudié le projet, l'ingénieur des ponts et chaussées souligne l'absence de voiries appropriées pour le réaliser. Une participation financière est alors demandée aux deux communes riveraines — 5 600 francs à Caudan et 13 600 francs à Kervignac — mais est refusée par leurs conseils municipaux. La