De nos jours, en France certes les femmes sont de plus en plus nombreuses à faire des études mais elles ont du mal à convertir leurs bonnes performances scolaires en réussite professionnel. Dans les filières les plus cotées, elles sont sous-représentées, seulement 26% des étudiants en école d’ingénieur sont des femmes. Cependant, elles sont majoritaires, dans les filières universitaires littéraires qui n’offrent peu de débauchés professionnels, où elles représentent plus de 75 % des effectives.

Ainsi, elles ne cessent de s’orienter vers des professions et secteurs d’activité caractérisés par des faibles rémunérations et le manque de perspective de promotion. En effet, les femmes occupent 75 % des emplois dans les secteurs de l'éducation, santé et action sociale, et 61 % dans les services aux particuliers, où les salaires sont peu élevés.
En outre, le travail à temps partiel touche d’abord les femmes : elles occupent plus de 80% des emplois à temps partiel. Il s’agit généralement d’un temps partiel subi. On peut aussi expliquer ce phénomène, par le fait que le travail domestique contraint les femmes à accepter ce type d’emploi précaire. De plus, les femmes représentent 78% des employés non qualifiés.

Alors que dans les postes de pouvoir et de décision la proportion est différente, il n’y a que 10% de femmes dans les conseils d’administration des sociétés du CAC 40. Dans la fonction publique, les femmes n'occupent que 15% des emplois de direction contre 17% dans le privé.
Enfin, les femmes sont aussi plus touchées par le chômage que les hommes, avec un taux de chômage, en 2008, de 8,3% pour les femmes contre 7,3% pour les hommes. Enfin, les femmes sont aussi plus touchées par le chômage que les hommes, avec un taux de chômage, en 2008, de 8,3% pour les femmes contre 7,3% pour les hommes.

En dépit des lois, les disparités salariales entre hommes et femmes restent tout de même importantes. Ainsi, prés de 80% des salariés à bas salaires sont des femmes. A