Le stoïcisme carthésien
Dans sa correspondance avec Elisabeth, les principes Carthésiens sont mis a l’épreuve, interrogés et contestés. Ce qui explique pourquoi Descartes reprend ses thèses.
3em Maxime :
Il faut être a meme de considérer les biens hors de nous, de notre portée, de notre pouvoir. Ne pas désirer l’irréalisable.
Changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde.
Il faut accepter sa condition humaine, sa maladie, sa richesse… La troisième maxime de Descartes, est exposée dans un système de comparaison : il énonce ce qu’il faut faire en l’opposant à ce qu’on est tenté de faire généralement. Ainsi il faut porter ses efforts sur soi même plutôt qu’essayer en vain de changer ou de se battre contre « la fortune » ce qui est par définition le hasard de la vie malheureux ou heureux, en d’autres termes ce qui ne dépend pas de nous.
Lettre a Elisabeth :
Descartes répond a une question : L’homme qui cumule les malheurs peut-il être heureux ? Celui qui est malsain, pauvre et contrefait. La réponse est oui. L’homme riche et bien fait est plus enclin a être heureux. Mais la béatitude permet au « malheureux » de se contenter de ce qu’il a. Si il règle ses désirs par l’usage de la raison. Il utilise l’exemple du vaisseau.
Dans sa troisième maxime, Descartes explique ce qu’il faut faire pour être heureux. Il explique ce qu’est la béatitude. Dans sa correspondance avec Elisabeth, il reprend cette thèse en la développant et en l’illustrant. Dans les deux textes, le thème est la béatitude, et les propos tenus héritent dans les deux cas du