Le style gaullien.
« Le styles n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées » Buffon. Discours sur le style prononcé par l’Académie française et cité par De Gaulle au début du chapitre « L’Ordre ». Les qualités du style reflètent les qualités de l’homme. De gaulle fait parti des gens qui quand on écrit, est le reflet de l’homme. Il ressort que de gaulle se fait une très haute idée de la propriété littéraire.
I. Les tournures grammaticales, et l’héritage antique.
a) Les tournures archaïsantes.
- sens étymologie ou vieillis.
« Toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la France », « une certaine » signifie en latin « certus » : précis, assuré, particulière et personnelle. De Gaulle a eu une éducation classique et maitrise le latin.
- le gout pour les périodes.
Cicéron et César, auteurs les plus représentatifs de la langue latine.
-« période » : phrase de la rhétorique classique, longues phrases pour mettre en évidence un mot précis.
- Les balancements dialectiques et les inversions latines.
Les balancements dialectiques, sont typiques du style de De Gaulle. « Sans doute. Mais ». La pensée gaullienne est essentiellement dialectique. Les chevilles grammaticales « Au demeurant », « au reste », ce sont des petits mots qui permettent d’enchainer les idées, « non seulement … mais encore » (tournure binaire).
Il utilise le « mais » adversatif, qui transmet la pensée binaire de De Gaulle. L’antéposition du complément, le complément est avant, l’apposition, l’adjectif est apposé au sujet « vers la France libérée tous les états portaient leurs regards ».
La répétition du « que » est dépréciatif. L’ablatif absolu latin : groupe avec des participes passés ou présents. On peut donc dire que la grammaire dans les mémoires porte la marque de l’homme, voire, qu’elle permet e la connaître mieux.
b) La grammaire et l’homme.
Lecture des adverbes, prépositions, interjections.
Adverbes : révèlent un