Le suicide en Chine ——l'analyse perspective sociologique
Le suicide, un phénomène social Depuis plus d'un siècle, sur les traces d'Emile Durkheim, fondateur de la sociologie – notamment celle du suicide –, sociologues, statisticiens et démographes étudient le suicide à travers les chiffres. Leur objectif est de mettre en relation le « taux de suicide » (le nombre de suicides pour 100 000 habitants) d'un pays avec d'autres indicateurs de la vie économique et sociale (sexe, âge, profession, pouvoir d'achat, niveau de richesses du pays…). Si cette approche, basée sur les statistiques, n'éclaire pas le suicide en tant que drame individuel, elle permet parfois de mettre en évidence des facteurs sociaux favorisant ou défavorisant le suicide. Ainsi, il y a plus de suicides en temps de paix qu'en temps de guerre, lors des crises économiques et dans les pays riches. Baisse de la fécondité, augmentation des divorces, diminution de la pratique religieuse favorisent également le suicide. Côté sexe, le fait d'être une femme pourrait être protecteur : presque partout dans le monde(excepté dans la Chine), les femmes se suicident beaucoup moins que les hommes et ce, alors que leur statut, en particulier professionnel, s'est rapproché de celui des hommes. Hypothèse : leurs responsabilités particulières auprès de leurs enfants et petits-enfants les rendent moins vulnérables. Au-delà du drame humain, les sociologues nous apprennent donc que le suicide est aussi un phénomène social.
Plans de prévention En 1998, la France annonce son premier programme de prévention.Dans le cadre de la loi 87-1133 du 31/12/1987, la provocation au suicide est punie d'un emprisonnement de deux mois à trois ans et d'une amende de 600 à 200 000 francs ou de l'une de ces deux peines.
Suicides chez Foxconn Foxconn, c'est une gestion quasi militaire et un salaire de base mensuel de moins de 110 euros pour un travail abrutissant, Interrogé, un expert de la