Le suicide
Définition[1] : - acte de se donner soi-même la mort. - action de se détruire ou de se nuire gravement. - Qui comporte des risques mortels.
Selon Emile Durkhein, le suicide « résulte directement ou indirectement d’un acte positif ou négatif accompli par la victime elle-même et qui savait devoir produire ce résultat ».
Le suicide humain a toujours existé mais, au court du temps, il a évolué dans sa méthode, sa fréquence et l’attitude des personnes qui le commettent.
Chapitre I : Historique
La considération sur le suicide a beaucoup évolué au cours des siècles.
Dans l’Empire Romain, le suicide était condamné par la religion chrétienne. L’Eglise interdisait l’homicide volontaire sur quiconque et sur soi-même par le commandement divin : « Tu ne tueras pas ».
Dans l’Antiquité, après une défaite dans une bataille, les combattants se donnaient la mort pour ne pas être capturer par l’adversaire et ne pas subir les pires atrocités (tortures, mutilations, esclavage…).
Dans la société romaine, le suicide permettait de garder son honneur. Les hommes qui devaient être jugés se tuer pour empêcher la confiscation des biens et des propriétés familiaux.
En Europe Occidentale, le suicide fut longtemps condamné. Sous le régime de Charlemagne, on organisait un procès au cadavre du suicidé et les seigneurs saisissaient les biens de celui-ci.
Le sort de la vie des individus dépendait de Dieu mais en réalité, et selon les époques, la vie des hommes appartenait à l’empereur, au roi ou à la nation. Durant des siècles, le suicide était sévèrement puni par la loi.
A la fin du XVIIIe Siècle, l’œuvre de Goethe « les souffrances du jeune Werther » provoque un réel chamboulement. Ce livre raconte l’histoire d’un jeune qui se suicide parce que son amour est inaccessible. En Allemagne, un bon nombre de personnes se suicideront. Le suicide est donc l’arme suprême de la liberté individuelle
Au début du XIXe Siècle, Sigmund Freud donne une