Le survenant de germaine guèvremont
Thèse : Lorsqu’on mentionne les ancêtres Beauchemin, ils disent que un frère est nomade et que l’autre est devenu sédentaire à cause d’une femme. Cette situation fait rappeler celle que vit Venant quand il décide de quitter le Chenal du Moine et de laisser derrière Angélina qui l’aime.
Antithèse : Quand le Survenant visite Sorel et prolonge son séjour, on voit qu’il se plaît bien à être en ville. Il s’accommode à ce train de vie et devient un peu sédentaire sans trop s’opposer à ce style de vie.
Synthèse : Même s’il demeure un an chez les Beauchemin, il ne développe aucune appartenance envers son foyer d’accueil. Ce mode de vie qu’il réussit à tolérer ne sera jamais le sien.
La littérature québécoise du XXe siècle fut particulièrement marquée par Germaine Guèvremont. Cette écrivaine venant de Sorel commença à écrire jeune pour divers journaux. L’un de ses ouvrages, Le Survenant, fut même adapté pour la télévision où il connut un grand succès. Dans ce roman, deux modes de vie s’opposent fortement; le nomade et le sédentaire. Nous expliquerons cette opposition par le Survenant faisant rappeler les ancêtres Beauchemin, ses visites prolongées à Sorel et finalement, son intolérance envers le mode de vie sédentaire.
Didace vient à un endroit à parler des ancêtres Beauchemin avec Venant. Celui-ci finit par croire qu’il a un lien sanguin avec eux. Deux frères sont à l’origine des Beauchemin. Ils étaient tous deux de grands voyageurs et devaient absolument changer de place sauf lorsque l’un d’eux décida de s’enraciner devenant ainsi sédentaire : «Seulement, pendant l’hiver, le grand s’est pris si fort d’amitié pour une créature qu’il a jamais voulu s’en retourner.» (P.156). La personnification de créature ici se rapporte à une ravissante femme que l’homme tombe amoureux. Au fil du temps celui-ci s’enracine au Chenal du Moine tandis que son frère, nomade, continue de vagabonder sur les routes. Le Survenant se ramasse dans une