Analyse du roman
« Le survenant » de Germaine Guèvremont

Introduction
La différence est quelque chose qui peut parfois effrayer. Lorsque nous voyons quelque chose ou quelqu’un de différent, nous sommes portés à ne pas vouloir s’y approcher. Nous nous replions très souvent sur nous-même. C’est le cas d’une petite communauté nommée le Chenal du Moine, dans le livre Le Survenant de Germaine Guèvremont. L’analyse qui suit sera question de trois personnages dont deux qui habitent au Chenal du Moine, Angélina et Didace, et de celui qu’on appelle « Le Survenant ».

LE SURVENANT
Physique
Le Survenant, aussi appelé Grand-dieu-des-routes, est doté d’une chevelure d’un roux éclatant. Il est de bonne taille, jeune d’âge, robuste et habile de ses mains. Ses mains sont si grandes qu’on pourrait dire qu’elles ont une forme d’étoile. Non seulement il est fort, mais aussi bel homme, Venant a l’allure légendaire du coureur des bois et du mystérieux inconnu.
Social
Le Grand-dieu-des-routes porte très bien son nom. Il ne fait qu’errer de maison en maison où il y dort et y mange. D’où là son nom le Survenant. Ce dernier ne possède que son bagout et ses anecdotes amassées tout au long de ses voyages dans cet immense monde. Grâce à ses nombreuses expéditions, le Survenant connait un tas de choses en ce qui concerne la terre et le animaux. Il possède même des astuces pour que les animaux produisent autant été qu’hiver.
Psychologique
Aussi étrange que ça puisse paraître, le Survenant est un homme avec une grande écoute, qui est attentif aux autres et qui vit au jour le jour, il sait donc apprécier de chaque instant de la vie. Il est un homme brave, vaillant et travaillant. Les jeunes femmes sont émerveillées par ses talents de chanteur et de conteur. En tant que lecteur, nous sommes portés à voir le Survenant comme un être parfait. Toutefois, celui qu’on nomme Venant a aussi quelques défauts. Ce n’est pas quelqu’un en qui on peut avoir confiance. À plusieurs reprises,