le survenant
Argument principal 1
Dans Le Survenant, les sentiments des personnages sont présentés comme étant un idéal.
1. Le Grand-dieu-des-routes se sédentarise.
« Quelque chose de grand et de nostalgique, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant remuait en lui » (p. 64)
1.2 Germaine Guèvremont emploie une métaphore qui rend compte du sentiment de plénitude et de joie qui emplit Didace lorsqu’il prend possession du territoire de ses ancêtres, et fier de pouvoir léguer une terre à un fils.
« Quand il avait pris possession de la terre ancestrale, […] un sentiment de durée, de plénitude […] [comme] la force tranquille de l’arbre qui, à chaque heure, à chaque instant, enfonce ses racines plus avant dans le sol » (p.80)
1.3 La honte de Didace face à la situation que lui pose son fils incapable, rends compte de l’importance pour lui de perpétuer la lignée et la tradition.
« Quand il ne sera plus là, l’homme qui fera valoir le nom des Beauchemin, Didace le cherche, mais il ne le voit pas. L’inquiétude lui venait d’abord sourde, vague, […] lui donnant l’envie de décrocher le fusil et de se tirer à la jambe. » (p.30)
Argument principal 2
La description des lieux et de ses habitants idéalise la vie sédentaire.
2.1. La description du Chenal du Moine idéalise la vie sédentaire.
«Un perron de cinq marches étroites […] mais personne […] ne l’utilisait, sauf dans les grandes circonstances :» (p. 27)
2.2 La description des habitants, des cultivateurs idéalisent la vie sédentaire.
«À tout moment des femmes, emmitouflées jusqu’aux yeux et dont il était impossible de deviner l’âge […] Elles n’en finissaient plus de se débarrasser de leurs grands bas, » (p. 98)
« Est-il d’avance à l’ouvrage? […] Des journées il est pas à-main en rien. D’autres fois, quand il est d’équerre, le sorcier l’emporte et il peut faire mourir quatre bons hommes rien que d’une bourrée. » (p. 36)
2.3 La description de la nature,