Dans une ère où le plein développement du capitalisme en tant que système économique occupait une place prépondérante, l’émergence de nouveaux mouvements ouvriers ont conduit à l’apparition d’un mouvement social défendant l’intérêt des ouvriers sous le nom de syndicat. Un syndicat est définit en tant qu’association chargée de défendre l’intérêt professionnel tant individuel que collectifs de ses membres. Mais cette vision des choses ne regroupe qu'une part de vérité, car le syndicat apparait en réalité comme étant un élément essentiel dans la vie du salarié, d'où l'apparition de différents syndicats défendant tous les mêmes causes. Nous nous proposons dans un premier temps de définir les cinq principaux syndicats en France, puis nous nous interrogerons sur le rôle qu'ils s'approprient dans les relations de travail, entre patronat et prolétariat.

La liberté syndicale a été reconnue en France par la loi dit Waldeck-Rousseau de 1884. Elle rompt avec la loi Le Chapelier, qui pendant la révolution française en 1971 avait interdit tout groupement professionnel. Le droit d’adhérer à un syndicat et de défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale a été ensuite réaffirmé dans le préambule de la constitution de 1946. Etant le fruit des luttes syndicales du 20eme siècle, l'état reconnait comme représentatives plusieurs confédérations syndicales dont cinq principales (CGT,CFDT,CGT-FO,CFE-CGC,CFTC).

Née en 1895, la Confédération Générale du Travail est la plus ancienne Confédération syndicale française. Au premier rang des mouvements sociaux en juin 1936, en mai 1968 ou en décembre 1995, la CGT reste l’un des syndicats les plus importants. Elle a obtenu 32,1 % des voix aux élections prud’homales de décembre 2002. La Confédération Française Démocratique du Travail quant à elle, est née de la scission avec la CFTC en 1964. La Confédération est passée, en 40 ans, d’un syndicalisme centré sur un projet alternatif face à la société capitaliste,