Le systeme par repartition contre le systeme par capitalisation similarite ou divergence
Depuis quelque temps la retraite est une question qui préoccupe encore plus que par le passé. En effet, en 2003 une réforme de JP Raffarin et de F Fillon introduit différentes mesures à l’ensemble des régimes de retraites (hors régimes spéciaux), l’une d’elle est l’instauration du PER (Plan Epargne Retraite) qui est une démarche individuelle pour accéder à la retraite par capitalisation et qui réduit le montant des impôts. On se souvient également des nombreuses grèves de 2007, suite au projet de réformes des régimes spéciaux, qui ont généré de nombreuses de manifestations. Le but était d’aligner la plupart des régimes spéciaux sur celui des fonctionnaires qui est moins avantageux en terme de durée de cotisation et au niveau de la base de calcul des pensions notamment.
Cela est dû au fait qu’il existe un problème quant au financement de la retraite, problème qui va s’intensifier dans les années à venir.
La retraite fait partie des grands domaines de la protection sociale, mais traditionnellement, il existe deux grandes logiques de protection sociale : la logique Bismarckienne ou la logique de l’assurance sociale privée et la logique Beveridgienne ou la logique universaliste.
Dans le modèle Bismarckien crée entre 1883 et 1889, l’accès aux prestations sociales est directement lié à l’activité professionnelle, seuls les travailleurs et leur famille y ont droit. Ce système est financé par des cotisations proportionnelles aux revenus et les prestations versées le sont également. La gestion de ce système est décentralisée, elle est confiée à différentes caisses d’assurance sociales.
En ce qui concerne le modèle Beveridgien (1942) c’est un système unique qui gère l’ensemble des assurances sociales ( principe d’unicité), ce système est financé par l’impôt et il assure une couverture sociale à tous les membres de la société même si un individu n’a pas de