Le sémillon
Histoire
Les origines exactes du sémillon sont peu connues. L’ampélographe Pierre Galet estime que le sémillon est apparu dans la région de Sauternes puis s‘est étendu au reste de la Gironde.
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Il est déjà cité au XVIIème siècle. Au XVIIIe on le trouvait à Saint-Émilion et d’ailleurs, on l’a parfois appelé Saint-Émilion dans la région. Sa surface a cru parallèlement avec la renommée des vins liquoreux. Durant la majeure partie du 19ème siècle, il fut le cépage le plus planté au monde. Depuis l'après guerre 1939-1945, la montée en puissance des grands vins blancs secs, en particulier du sauvignon blanc B, la surface dévolue au sémillon B est en baisse. De plus de 30 000 ha au début du XXème siècle, la surface plantée en sémillon est estimée à moins de 15 000 ha en 2008. Sa superficie s'est donc grandement réduite depuis, mais il est toujours un cépage blanc de prédilection dans de nombreuses régions. En dehors de la France, le Sémillon est abondamment cultivé dans plusieurs pays du nouveau monde, notamment dans les régions de Hunter Valley et Margaret River en Australie. Il a été longtemps étiqueté à tort comme du Riesling dans ces régions.
Géographie
À l'origine issu de la région de Bordeaux et du Sud-ouest, le sémillon s'est rapidement répandu dans le monde entier et fut à une époque, le cépage le plus utilisé au monde. Les principales zones de plantation sont le sud-ouest de la France, l’Australie, la Californie, le Chili et d’autres pays d’Amérique Latine et l’Afrique du Sud.
Bordeaux reste cependant sa région de prédilection. Le sémillon est le cépage dominant des appellations Sauternes, Barsac, Monbazillac et des autres régions où l’on fait du blanc liquoreux ou moelleux. A Pessac-Léognan 20% du vignoble est consacré aux vins blancs secs, lesquels doivent contenir au moins 25% de sauvignon blanc. Ils sont souvent assemblés avec du sémillon qui apporte de la richesse, des aromes et donne un vin