Le tiers-monde de 1970 aux années 2000

Le « tiers monde » nommé ainsi depuis 1952 par Alfred Sauvy a vu son cas commencé à être traité en 1955 à la conférence de Bandung, il s'est avéré être la partie du monde non alignée sur l'influence soviétique de l'URSS ou celle des E.-U. et de leur capitalisme libéral, ainsi le tiers-monde est une notion dont la définition a toujours été plus ou moins floue puisque elle apparaît souvent avec la différenciation des zones du Sud et du Nord du planisphère or cette distinction géographique notamment dénoncée par Yves Lacoste est bien entendu insuffisante et est alors vite écartée avec la prise en compte de la Nouvelle-Zélande par exemple
La colonisation a tout d'abord bloqué une bonne partie des pays du tiers monde en tant que marchés pour écouler les produits occidentaux et sources d'approvisionnement en matière premières, les pays colonisés du Sud ont vu leurs ressources pillées et leurs mains d'oeuvre exploitées au service des autres nations. Quand c'est mise en place la décolonisation et l'éveil moral de civilisations entières alors les reconstructions, les nationalisations ont été nombreuses et le repli national a parfois été privilégié de manière symbolique il marque la réappropriation des richesses nationales.
C'est en 1973 avec le premier choc pétrolier que les pays en voie de développement ont pu s'inscrire dans les relations internationales et montrer qu'ils pouvaient eux aussi tenir un rôle dans l'économie mondiale. Cependant cette victoire du tiers-monde sur les pays industrialisés semble n'avoir été qu'un mirage et le tiers monde considéré comme un bloc non-aligné a vu son explosion aussi bien dans la diversité économique qui a été croissante, que dans le domaine politique, chaque pays a adopté une voie spécifique et a dû prendre en compte ses spécificités géographiques, économiques, historiques, culturelles, mais malgré cette volonté d'entrer dans le commerce mondiale, la plupart de ces pays se sont vus