Le tourisme d’affaires en France : un état des lieux (2009-2010)

Introduction

L’echo touristique :
Le tourisme d'affaires soumis à une concurrence accrue.
L'association France Congrès, qui fête ses quarante ans, va lancer dans les prochains mois une « conférence permanente du tourisme d'affaires » pour maintenir et développer la place de la France dans un secteur menacé.
Le tourisme d'affaires représente, avec plus de 3 milliards d'euros (8 milliards avec les salons) « 30% des recettes du tourisme français », mais fait face à une « très forte concurrence », a souligné Philippe Augier, président de France Congrès, association qui rassemble les maires de 48 villes de congrès françaises. « La position de la France reste bonne, mais nous faisons face à un développement d'une offre nouvelle venant de pays très dynamiques », a-t-il noté. Il a regretté notamment « l'insuffisance » des moyens de promotion mis au service du tourisme, notamment du tourisme d'affaires, comparé à d'autres pays.
Lors d'un colloque réunissant 50 maires de France à l'initiative de France Congrès mardi soir à Paris, a été rendue publique une étude sur le positionnement de la France sur le marché européen des congrès, réalisée en partenariat avec Maison de la France, la Datar et l'Office du tourisme et des congrès de Paris.
Selon cette étude, une des pistes à développer est l'offre de prestations globales comprenant à la fois les salles de congrès, le logement, la restauration et les transports, alors que trop souvent l'offre est segmentée entre les différents métiers. L'étude préconise également une meilleure coordination public-privé.
La concurrence en Europe vient principalement depuis peu de l'Allemagne, de l'Autriche, de l'Espagne, du Portugal et du Royaume-Uni.
Selon Paul Roll, directeur général de l'Office de tourisme de Paris, Paris, première destination mondiale, reste bien placée. « 2005 a vu un retour des visiteurs, 2006 s'annonce déjà comme une bonne année, et 2007 comme