Le transport
Dès son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire met l'accent sur le développement et la modernisation des transports, tant en ce qui concerne le déplacement des personnes qu'en ce qui se rapporte au transit des marchandises. D’importantes infrastructures sont donc construites, dans les secteurs du transport routier, du transport ferroviaire, du transport maritime et du transport aérien.
Transport terrestre
En 2000, le réseau routier total de la Côte d’Ivoire s’étend sur 85 000 km dont 75 500 km de routes en terre, 6 500 km de routes bitumées,et 150 km d’autoroutes. Il sert au trafic international avec les pays voisins (Ghana, Libéria, Mali, Burkina Faso...) mais également à lacirculation nationale[18]. Celle-ci concerne un parc automobile estimé à 600 000 véhicules environ, constitué à 75% de véhicules d’occasion (de seconde main) , en raison de la baisse du pouvoir d’achat depuis le début de la crise économique dans ce pays. L'acquisition de véhicules d'occasion reste une alternative moins couteuse qui a permis de maintenir un rythme global de 20 000 immatriculations chaque année.
Transport ferroviaire
Le réseau ferroviaire est long de 1 260 km et relie le pays au Burkina Faso et au Niger. Une voie ferrée, longue de 1 156 km, relie Abidjan à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Construite pendant la période coloniale par la régie Abidjan-Niger (RAN), elle a permis le désenclavement de l'ex-Haute-Volta (Burkina Faso), du Niger et du Mali. Cette ligne de chemin de fer, exploitée par Sitarail, joue un rôle important dans le transport des marchandises (bétail