LE RIEN , LE VIDE , LE NEANT

Parler de l’une de ces notions entraine inévitablement d’envisager les autres, tant elles sont étroitement intriquées, indissociables. Il est difficile de définir le vide, sans intégrer la notion de néant, de rien . Et inversement.

Le Néant, c´est l´absence de vision entre le Rien et le Vide, mais il justifie le Vide.
Par le Vide, il y a le Néant. Autour du Néant il y a le Vide. Au-delà du Vide, il n´y a Rien.

Le vide est une notion particulière puisqu’il semble se définir à contrario : Exempt de matière, exempt d’être. Dans une zone d’espace, son contraire est le plein.
Le vide, est « ce qui peut être occupé par un existant, mais n'est pas occupé », le vide est infini et ne reçoit de limite que s'il vient à être occupé, disparaissant alors au profit de la matière dont il est en quelque sorte le faire valoir : « D’une motte de glaise on façonne un vase ; ce vide dans le vase en permet l’usage». (Laozi)

Et quand il engendre la notion d’un espace gigantesque, il donne le vertige : la peur du vide , car il est sans fin.
Cependant dans l'intégralité de l'univers, même dans le vide intersidéral, des particules de matière inconnue, dite sombre, existent même si les détecteurs ne peuvent les mettre en évidence. Le vide est plein des vibrations, il contient potentiellement toute la réalité. Sans vide pas de résonance. Il est nécessaire pour la résonance : la corde pincée fait vibrer la caisse vide du violon L'univers entier a peut-être été tiré du néant par une gigantesque fluctuation du vide que nous connaissons aujourd'hui comme étant le big-bang. Nous ne pouvons plus nous arrêter aux illusions créées par notre propre échelle. Les quanta, les vibrations, qu'ils soient réels ou virtuels, sont partout. Et si le terme de vacuité s’énonce , ceci provient du fait que rien n’est perceptible
Admettre le vide amène à définir la plus petite échelle qui nous soit perceptible : l’atome devient le