le vieux chat et la jeune souris
369 mots
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Cette fable nous évoque l'histoire d'une jeune souris sur le point de se faire manger. Le souriceau essaye d'amadouer un vieux chat en lui faisant croire qu'elle est trop maigre pour le rassasier, qu'elle est trop petite pour le déranger. Elle tente de le convaincre en lui disant qu'à présent elle était trop maigre, qu'il avait mieux pour lui d'attendre qu'elle prenne de l'embonpoint. Et et qu'il ferait mieux de de la laisser pour ses enfants. Or, Raminagrobis ne fut point aussi naïf qu'elle l'aurait cru. Le chat lui rétorque sans pitié qu'elle se trompait et qu'il ne fallait pas tenir ce genre de propos à une personne comme lui ! Il ne tient aucun compte des paroles de la jeune souris. Ses enfants trouveraient bien d'autres repas. Chez La Fontaine, chacun court après son petit intérêt. Le vieux chat finit par conclure et dévore le souriceau sans aucun scrupule. La morale de cette fable insolite est la suivante : la fourberie de la jeunesse ne saurait duper facilement la vieillesse vermeille. Le vieillard se montre impitoyable, d'où la conclusion personnelle de La fontaine « La jeunesse se flatte et croit tout obtenir; La vieillesse est impitoyable ».
Dans « Le vieux chat et la jeune souris », La Fontaine oppose la vieillesse à la jeunesse. Le souriceau incarne la jeunesse immature remplie d'orgueil, d'arrogance, qui veut tout avoir et qui s'imagine tout obtenir. Ce qui, précisément, fait sa vulnérabilité. La candeur, la naïveté caractérisent le souriceau (vers liminaire « Une jeune souris, de peu d'expérience »). la souris s'imagine qu'en flattant bassement le vieux chat, il pousse la diplomatie jusqu'à prétendre qu'il pourrait constituer plus tard un bon dîner pour la portée de chatons. Raminagrobis se montre intraitable. Personnage parangon du vieillard inflexible, il représente la vieillesse qui ne s'encombre pas d'états d'âme, qui ne fléchit pas, ne se laisse pas attendrir, et surtout qui ne s'en laisse pas conter. Le fabuliste oppose l'habileté,