Le village des cannibales
Le 16 aout 1870 à Hautefaye, en Dordogne, un jeune homme est torturé puis brulé vif (?) en présence de 800 personnes qui l’accusent d’avoir crié « vive la République »
CHAPITRE 1 - La cohérence de sentiments
Il ne s’agit pas de discerner les causes du drame mais d’en percer le sens, les mécanismes qui ont conduit au massacre.
1: La paille et le joug
-La paysannerie du sud ouest déteste la noblesse, hors il y a beaucoup de château dans le Périgord. La bourgeoisie rurale tente de diffuser un discours anti-noble au cœur des campagnes. Se fonde sur la dénonciation de caractères biologiques. Elle essaye de faire naitre une crainte paysanne avec le retour aux privilèges. Souligne le caractère intolérable des emblèmes.
-Anticléricalisme.
-Noblesse peut de pouvoir dans le Nontronnais, hormis quelques ilots où elle exerce une forte emprise. Veulent restaurer l’ancienne société avec ces privilèges. Se sont rallié au second empire. Crime de Hautefaye pas en raison des aristocrates car c’est la bourgeoisie qui a le plus de bénéfices avec le régime en place.
-Affaiblissement bourgeoisie => profite aux nobles.
- Dans le Périgord, spécificité régionale des figures de l’hostilité: signe de la supériorité et de la distinction è attaque de château.
La chute de la monarchie de juillet suscite la reprise de la violence envers les nobles
- Image du joug évocatrice de servage. En 1849, des paysans pensent que le marquis de
Gougues, candidat modéré à l’assemblée législative, va attacher des paysans vassalisée afin de leur faire labourer les terres de son domaine. Entraine de la violence envers les curés, les nobles.
2: Les fleurs séditieuses
- Apparait haine contre les curés. Bourgeoisie exagère la solidité du lien qui unit ces les curés aux bourgeois et proclame leur désir de rétablir l’ancien régime. Pourtant pas vraiment de corrélation entre eux en Dordogne.
Le rigorisme des prêtres envers la danse,