Le bonheur s'oppose-t-il à la liberté ?
La recherche du bonheur est une question centrale dans la vie d’un être humain. Il n’existe, sans nul doute, aucun être humain qui, après réflexion, désirerait plutôt vivre une vie malheureuse qu’une vie heureuse. De ce fait, il est utile de savoir si un être humain peut être heureux sans liberté. La recherche du bonheur s’oppose-t-elle à la liberté ? Ce qui revient à se demander si l’on peut être libre et heureux en même temps.
Si l’on suppose que la liberté c’est …afficher plus de contenu…
Prenons un individu x, si pour celui-ci le plaisir c’est s’installer à y endroit, alors dans une liberté au sens strict, rien ne pourra l’empêcher d’agir de la sorte. De même si ce même individu désire posséder une arme, alors rien ne l’en empêche, car il sera libre d’agir de la manière dont il le souhaite. Mais quand est-il alors des biens en quantité limitée ? On pourrait se dire qu’il est impossible pour un individu de détenir une fusée spatiale même s’il est logiquement libre de détenir et posséder ce qu’il désire. Mais si nous sommes réellement libres de posséder tout le possible, alors dans ces conditions-là, il existera bien des biens de fortunes substituables permettant de nous offrir la même quantité de plaisir. De ce …afficher plus de contenu…
De ce fait, le bonheur c’est plutôt s’accomplir soi-même, placer en nous même le bien-être. On peut dire que le bonheur ne doit dépendre que de nous-mêmes, et non pas de choses extérieures (les biens de fortunes).
Dans la précédente définition du bonheur, pour être heureux, il fallait accumuler les plaisirs, c’est-à-dire les biens de fortunes, les choses extérieures à nous même. Or, apparemment il n’y a aucun rapport entre le bien-être provenant de nous-mêmes et le caractère bienfaisant d’un bien de fortune. C’est-à-dire qu’il n’y a aucun rapport entre un bien que nous recevons et un bien que nous sommes. Dans la théorie précédente, on devait donc accumuler les biens de fortune pour être heureux, or, ceci viennent de l’extérieure, nous devenions donc