Nathan SimoesCatabaseLe plus fort a trouvé plus fort que lui Plus personne ne lui adressait la parole il était seul dans sa grande foret où régnaient un peu partout des sculptures de lui qu’il avait fait faire par Pygmalion, plus grand sculpteur de cette époque. Des sculptures magnifiques du plus fort de tous les hommes, du plus beau de tous les hommes, du meilleur tout simplement en tout cas c’est ce qu’il disait à son égard. Il avançait même qu’il pourrait devenir un dieu, …afficher plus de contenu…

A la suite du décès de son père il décida de s’endurcir et de devenir plus fort que les plus forts. Durant de nombreuses années c’est sa mère qui l’éleva, à sa mort il arrêta de s’occuper de la ferme familiale et vendit l’ensemble des bœufs. Un jour se remettant en question il se demanda: pourquoi ? Pourquoi les gens ne l’aimaient-ils pas ? Pourquoi il était rejeté ? Pourquoi ? Alors, il lui vint l’idée de poser cette question à l’oreille qui l’avait toujours écouté sans remettre sa parole en doute, la bouche qui lui avait appris les bonnes manières, les mains qui l’avaient réconforté dans les moments durs : sa mère. Pour ça, pour voir sa mère et lui demander conseil il fallait qu’il se rende là où les morts demeurent : les Enfers. Il devait descendre loin dans les Enfers puisqu’il …afficher plus de contenu…

Puis il se rendit au port où il acheta un bateau et un équipage d’esclave en échange de quelques terres. Il était décidé. Il prit la mer à l’aube avec l’objectif d’arrivée au lac Averne avant la tombée de la nuit. Tout au long du voyage la mer était calme il n’eut aucun problème. Il donna comme consignes avant de partir à son équipage de l’attendre à la sortie, qu’il y serait dans la matinée. Charon le prit sur sa barque et le guida sur le Styx jusqu’aux Champs Elysées. La rivière n’était pas calme tout au contraire des vagues gigantesques ont failli à plusieurs reprise submerger la mince barque. L’eau n’était pas comme toutes les eaux, elle était rouge sang presque noir. Nul poisson ne s’y aventurait seul les âmes s’y laissaient