Le ventre de paris, emile zola
514 mots
3 pages
Le ventre de Paris est un roman écrit par Emile Zola en 1873, nous y suivons Florent un jeune homme échappé de la bagne de Cayenne en Guyane alors qu’il avait été arrêté par erreur lors du coup d’état en 1851 ; il trouve refuge chez son frère Quenu, qui a hérité d’une charcuterie, et sa belle-sœur la jolie Lisa…· L’extrait du roman ce passe dans la charcuterie de Quenu, le frère de Florent ; nous y retrouvons donc Florent et Lisa, sa belle-sœur. Lors de cet extrait Emile Zola prend le temps de nous décrire chaque détail de la charcuterie en passant par l’étalage, « (…) dans les plats en porcelaine blanche, les saucissons d’Arles et de Lyon entamés, les langues et les morceaux de petit salé cuits à l’eau, la tête de cochon noyé de gelée (…) » (l 4 à 5) puis l’odeur, « Le fumet des viandes montait (…) par l’odeur des truffes. » ( l. 15 à 16 ). Mais l’auteur ne se contente pas de d’écrire la jeune fille tel qu’il la voit mais plutôt tel que Florent la voit, en premier on peut constater un certain étonnement car pour la première fois il trouve une femme belle « (…) Florent la contemplait, muet, étonné de la trouver si belle.
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2 ), « (…) il ne savait pas regarder les femmes. » ( l. 2 à 3 ) puis au fur et à mesure une certainement intimidation en effet Lisa est décrit comme une jeune femme assez stricte et froide « (…) son chignon serré, ses minces bandeaux, collés sur les temps » ( l. 21 à 22 ) , « (…) n’éveillait aucunes pensées charnelles » ( l. 24 ) mais impressionnante aussi « (…) la largeur de ses épaule, l’emmanchement puissant de ses bras (…) » ( l. 22 à 23 )· Le personnage de Lisa est dans son texte décrit de manière analogique, au départ elle se contente d’être derrière le comptoir, de ranger les plats… mais au fur et à mesure la charcuterie et elle ne deviennent plus qu’un, tout d’abord elle est prise par les odeurs de viandes « Le fumet des viandes montait, elle était comme prise, dans sa paix lourde, par l’odeur des