Leanas
------------------------------------------------- il s’agit de déterminer quels sont les facteurs qui entrent en jeu dans la formation de la trésorerie
La société B&D est une PME industrielle relativement jeune (10 ans d’existence). La structure de son capital est peu ouverte. Ce dernier est détenu principalement par deux associés, Mr Barrere et M. Dutaillis et les membres de leur famille. On peut parler de structure familiale. L’encadrement est peu étendu également. Un directeur commercial et un comptable participent à la gestion de la société. C’est une société de taille moyenne qui emploie 110 salariés en N. Son activité est centrée sur deux branches principales : la tôlerie (62%) et la petite mécanique (38%). Les perspectives d’évolution du marché pour ces deux segments sont différentes selon le domaine d’activité. On notera ainsi que les branches d’activités « aéronautique et de machinisme industriel » connaissent un nouvel essor après l’année N, alors que les branches « agricole, télécommunication et téléphone » ont tendance à régresser. Face à cette conjoncture, le PDG et son associé doivent rester vigilants quant à la maîtrise de leurs coûts de production, à la maîtrise de l’endettement, et de la liquidité. Or, les prévisions de ces derniers sont plutôt orientées vers une croissance rapide de l’activité : accroissement de 10,85% du CA entre N et N+1 et de 10,20% entre N+1 et N+2, couplé à un accroissement des effectifs (4,5% entre Net N+1 ; 4,3%% entre N+1 et N+2).
La vraie question qui se pose alors est la suivante : la société B&D a-t-elle les moyens d’assurer cette croissance ?
L’analyse de l’évolution de la trésorerie sur les années N-1 à N semble nous prouver que non. Pourquoi ? La trésorerie de B&D ne cesse de se dégrader sur les trois exercices. Elle est déjà fortement négative en N-2 : - 4 310