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Les communautés de pratique (CoP) :
En filiation directe des théories et approches que nous avons survolées dans les deux parties précédentes, Wenger défend un point de vue où la pratique se confond avec l’apprentissage et qu’il intitule "théorie sociale de l’apprentissage"
Nous allons d’abord définir les CoP de manière générale puis nous nous pencherons sur certains éléments clé comme celui de pratique, de négociation de sens (negotiation of meaning) qui se base sur l’idée centrale de Wenger, celle de la dualité participation/réification, pour enfin aborder le concept de communauté.
1-Définition générale
Les communautés de pratique peuvent exister sous plusieurs formes : internes à une organisation ou communes à tout un secteur, localisées dans un établissement, ou étendues sur un large territoire, certaines sont homogènes et ne regroupent que des individus ayant même formation professionnelles, même activité professionnelle alors que d’autres peuvent rassembler tous les individus concernés par un intérêt commun, les CoP peuvent être invisibles ou institutionnalisées.
"Les communautés de pratique sont partout. Nous sommes tous membre d’un certain nombre d’entre elles au travail, à l’école, à la maison, dans nos hobbies. Certaines ont un nom, d’autres pas."
Wenger, 1998
Les communautés de pratique se définissent selon trois dimensions : les frontières de leur domaine d’application, leur existence sociale en tant que communauté et les outils, le langage, les histoires et documents que les membres de cette communauté partagent et s’échangent.
"Une communauté de pratique ce n’est pas qu’un site web, une base de donnée et un répertoire de ’best practices’. C’est un groupe qui interagit, apprend ensemble, construit des relations et à travers cela développe un sentiment d’appartenance et de mutuel engagement.
E. Wenger et al,
2-Le concept de pratique
Pour Etienne Wenger, père fondateur