Lecture analytique de l'école des femmes, acte v, scène 9
Au XVII : Mouvement classique sous le règne de Louis XIV qui régit la tradition littéraire, nous la retrouvons ici sous la plume de Molière qui nous propose une œuvre classique, ce qui n’empêche pas une relative souplesse. L’École des Femmes respecte les 3 unités : L'action principale centrée sur le mariage d’Agnès en 24 heures et ayant lieu «Dans une place de ville». Anorlphe est présenté comme un vieux barbon et Agnès comme une jeune fille que ce premier personnage à fait élevé en toute naïveté.
La scène qui nous intéresse présente une scène de dénouement, l'intrigue touche à sa fin avec un art certain, aussi nous pouvons nous demander : En quoi cette scène de dénouement met-elle en valeur le pouvoir du théâtre. Ce pouvoir est manifesté par un retour de situation exceptionnelle et par cette volonté de distraire et d'instruire le public.
Nous verrons tout d'abord comment la situation se retourne puis comment le théâtre distrait et instruit.
→ Partie 1 ; Un retournement de situation
Le théâtre est un genre propre à l’illusion du pouvoir de la représentation. Dans notre scène, c'est le retournement de situation qui frappe le plus le public : il s'agit avant tout d'une scène traditionnelle en comédie → La scène de reconnaissance. Agnès est en effet reconnue soudainement comme la fille d'Enrique, le quel revient à la seconde voulut pour éviter que sa fille ne soit marier à Arnolphe . Oronte et Enrique ont été toutefois annoncés dés le début de la pièce par Horace (Acte I ; Scène 4). La tension manifestée dés le début de la pièce par l'annonce d'un mariage se dénoue dans cette agréable atmosphère de l'union entre 2 êtres qui s'aiment. Tout s'opposait à eux jusqu'à cette ultime scène : La preuve Arnolphe nargue Agnès avec Horace. Il y a une accélération du rythme avec cette dernière scène comme si l'arrivée d'un nouveau personnage symbolise l'arrivée d'un nouveau bonheur. Le retournement de situation se manifeste encore dans l'évolution des