Lecture analytique "la mort de l'aigle" d'hérédia

718 mots 3 pages
« Quand l’aigle a dépassé » : passé composé qui laisse entendre que l’objectif est déjà atteint, puisque ce temps marque d’ordinaire le résultat d’une action accomplie.
« Neiges éternelles », « soleil », « azur plus clair » : notations évoquant l’espace et la clarté.
« Il veut chercher … » : verbe au présent de l’indicatif qui souligne que la conduite de l’animal n’est pas le fuit du hasard, mais au contraire l’exercice volontaire d’un choix délibéré. « Azur plus clair » : fascination pour l’aigle de la clarté qui tisse comme un fil conducteur jamais démenti tout au long du poème. « Larges poumons » et « plus d’air » : antithèse implicite qui révèle une contradiction fondamentale dans son entreprise. « Plus d’air », « plus proche », « toujours plus haut » : accumulation de l’intensif « plus » que l’on trouve dans les quatrains et qui montre, par effet d’insistance poursuivi tout au long des six premiers vers, que la volonté d’ascension de l’oiseau n’est jamais assouvie.
« Mornes prunelles » : signifie que la terre est triste.
« Étincelles » : connote la vie, le génie, l’inspiration ou la représentation d’une vérité. « Il aspire un torrent d’étincelles » : expression imagées qui concerne l’ascension de l’oiseau.
« Un torrent d’étincelle » (vers 7), « la foudre » (vers 8), « le fulgurant abîme » (vers 11) : champ lexical de l’éclat à l’aide de termes particulièrement évocateurs de l’intensité lumineuse.
« Torrent » et « buvant » : métaphore qui fait du feu un élément liquide. « Monte » : dernier verbe du quatrain qui montre, que la diminution de l’oxygène ne gène en aucun cas l’animal, il appartient au réseau lexical de la verticalité et s’oppose avec « il plonge » qui marque une direction contraire.
« Tranquille et fier » : deux épithètes à valeur valorisante.
« Il plane » et « il tournoie » : verbes à l’indicatif qui évoque sensiblement la même action. « Mais » : marque une très forte opposition. « D’un coup » : brutal élément de rupture

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