Lecture analytique scène 6 l'ile des esclaves
De la page 40 L23 Cléanthis: "je suis d'avis d'une chose" à la page 42 L 85 Cléanthis: " Oh! Vous riez, vous gâtez tout
INTRODUCTION.
Présenter auteur, oeuvre. (voir lectures analytiques précédentes).
Une phrase pour résumer la pièce.
Situation : dans la première partie de la pièce, Trivelin, chef de l’île, est présent et mène le jeu, contrôle la première phase du « cours d’humanité » : subissant l’épreuve des portraits, Euphrosine, puis Iphicrate, ont avoué leurs défauts. Ici, Trivelin s’est retiré : c’est la première scène où les valets mènent le jeu.
Thème : Ils décident, en présence d’Iphicrate et d’Euphrosine, de jouer aux maîtres : ils les parodient (parodie = imitation moqueuse) dans une scène galante.
Problématique : comment cette scène s’inscrit-elle dans le cours d’humanité, c’est à dire en quoi peut-elle corriger les maîtres ( et le public). En quoi cette leçon reste-t-elle dans le registre comique ?
Méthode : nous allons étudier cet extrait, assez long, en lecture méthodique suivie . LECTURE ORALE.
Composition : cet extrait comporte deux parties : d’abord, les valets mettent en place le jeu et imposent leurs règles ( jusque Arlequin : « Remarquez- vous, Madame, la clarté du jour ? » L 50). Puis les valets parodient les maîtres en les ridiculisant.
PREMIERE PARTIE DE LA SCENE ( jusque ligne 50) les valets imposent leurs règles. Nous allons préciser le rôle respectif de chaque valet, et la réaction des maîtres
D'abord on remarque que ,dans toute cette séquence ,Cléanthis a le rôle dominant : elle impose les règles et la mise en scène. Ainsi, elle vouvoie Arlequin, adoptant le code de langage des maîtres. Dans sa deuxième réplique, on trouve des impératifs au début (« tenez, tenez, promenons-nous ») et à la fin ( allons, procédons) : elle donne les consignes., elle pousse Arlequin à outrer le comportement des maîtres : « n’épargnez ni compliments, ni révérences