LECTURE ANALYTIQUE - LA VIE D’HENRI BRULARD, STENDHAL
L’EPISODE DE LA MORT DE LA MERE
Introduction :
Stendhal est un auteur important du 19eme, son vrai non est henry Beyle ou Brulard. Cet extrait illustre la mort de sa mère et se situe à un moment clé de l’enfance l’âge de la raison et de la perte d’un être cher mais surtout l’âge du passage de l’enfant au monde adulte. Dans se passage l’auteur se livre. Cet extrait nous fait penser à l’œuvre Lambeaux du a l’amour obsessionnel mère-fils.
Stendhal rend hommage à sa mère morte, il la décrit avec des détails tellement précis que l’on pourra penser que certains d’entre eux sont fictifs, exagérés car il s’attarde par moment sur une description charnelle qui traduit un désir qu’il entretenait a l’égard de cette femme. La mort de la mère est l’événement qui a pousse l’auteur vers le monde des adultes c’est le point de départ. L’auteur se rend compte que la réalité qu’offre ce monde est une réalité cru.
Par ailleurs l’auteur ressuscite cette mère morte à travers la mémoire de souvenirs incestueux. Ainsi en quoi ce souvenir provoque t-il le début de sa vie morale ?
Stendhal lors de la rédaction de cette unique autobiographie la nomme « La vie d’Henri Brulard » c’est une manière de rejeter tout c e qui vient du père. Cette œuvre a titre posthume est inachevée on peut présumer que cela est du a la difficulté d’en finir avec le passe. Cet extrait propose a l’intérieur même une intertextualité, malheur et morale, il est compose de deux parties et comporte deux phrases identiques dans leur formulation. Enfance et entrée dans le monde adulte. L’auteur plonge d’emblée le lecteur dans l’entreprise autobiographique (L2). La réalité autobiographique est vivante aussi bien chez l’auteur que chez le lecteur. La réalité repose sur la difficulté d’entreprendre un récit sur soi mais également sur l’hésitation. Elle est également liée a cette difficulté de revenir en arrière, elle est tellement pénible que Stendhal ne parvient