Dans quelle mesure ce poème est-il un moyen de soulager la souffrance de l’auteur ?
Introduction
C’est un extrait de l’œuvre Sur la mort de Marie publié en 1578 par Pierre de Ronsard. Celui-ci fut un grand poète du XVIème siècle. Contemporain de Du Bellay, ils suivirent les mêmes études, et fondèrent ensemble un groupe de 7 poètes : La pléiade. Ils avaient tous en commun le désir d’enrichir la langue française. Il s’agit d’un poème officiel écrit sur demande d’Henri III, ce roi venait de perdre sa maîtresse Marie de Clèves décédée à 21 ans, en 1574, en pleine fleur de la vie. Cet extrait fait un parallèle avec la vie de Ronsard qui a été épris d’une paysanne Marie Dupin, morte en 1573. Ce texte est un sonnet, en alexandrin, mais avec une particularité des rimes, propre à Ronsard : ce sonnet n’est ni italien ni français.
Dans ce poème on se demandera donc dans quelle mesure ce poème est-il un moyen de soulager la souffrance de l’auteur.
Dans un premier temps nous traiterons donc la souffrance de l’auteur pour ensuite analyser la manière dont il s’exprime et se soulage.
I) Souffrance de l’auteur
a) La tragique mort de son aimé, Marie Dupin:

La souffrance de l’auteur est montrée
Vocabulaire deuil : obsèques, larmes, pleurs, cendre Une mort lente : languissante, feuille à feuille
- le deuxième tercet : offrande faite à Marie Il lui offre des présents simples : LAIT et FLEURS Pureté parallèle avec la rose Innocence Vie

b) Description de la beauté de Marie :
L’auteur décrit la beauté de Marie, surement il décrit Marie Dupin, dont il était amoureux.
‘’Rendre le ciel jaloux de ta vive couleur’’
Rose dans toute sa splendeur, son éclat : « vive couleur », vers 3 Champ lexical de la jeunesse : fleur, vive