Lecture linéaire de les essais
- Ligne 2 : infériorité des Européens « hors de notre connaissance » + question rhétorique et double négation.
- Ligne 3-6 : description des mœurs des Indiens cf. lecture par Montaigne des récits de voyageurs (Jean de Léry). Description objective, pas de modalisateurs ni de jugement. Adj. Obj. « terre ferme », « nus », « apointés » et positif « émerveillable ». Qualité : courage l. 7-8 « de déroutes et d’effroi, ils ne savent que c’est ». Description presque scientifique, sans jugement l. 8-9.
- Ligne 9-14 : Phrase longue + effet de surprise à la fin = « assommer ».
- Ligne 15 : description sans jugement alors qu’il décrit une scène de cannibalisme + comparaison avec les Grecs : //.17 : // de construction et opposition par la négation « ce n’est pas pour…c’est pour… »). Affirmation pour montrer l’équivoque dans laquelle nous pourrions tomber (« comme on pense » : pronom indéfini à valeur généralisante) si nous nous fondions sur nos connaissances, alors que population radicalement autre : « Ce n’est pas pour… c’est pour… » l.16-17.
- Ligne 18 à 25 : // avec pratiques des Portugais pour montrer la même violence de ces derniers même si pratiques différentes = relativité des jugements + critique, cf. comparatif à valeur ironique « beaucoup plus grands maîtres qu’eux », « plus aigre que la leur ».
- Ligne 21 : « autre monde » = ancien monde. Regard inversé, cf. l. 1 « ces autres » = sauvages. Enonciation : Montaigne passe du côté des « sauvages » de manière subtile + « toute sorte de nombre ».
- Ligne 25 : Indiens qui laissent leurs coutumes anciennes pour que les Européens imposent les leurs.
- Ligne 26 : « Je » : pensée subjective des Essais + « nous » =
Je nous + redondant à valeur d’insistance « horreur barbaresque » + condamnation ouverte « nous soyons si aveugles aux nôtres ».
- Ligne 28 : « Je pense » (longueur