Lecture analytique les usines
Cette œuvre s’inscrit dans le cadre du parcours de la «modernité poétique». Au XIXème siècle, Emile Verhaeren, poète belge socialiste né en 1855 et mort en 1916 défend particulièrement la cause des ouvriers. Curieux face à la modernité urbaine, il écrit à ce sujet son recueil «Les villes tentaculaires» en 1895. Nous commenterons le dixième poème de ce recueil «Les usines» qui dessine les faubourgs industriels de l’époque de manière complète et qui rien que par sa forme avec …afficher plus de contenu…
Ainsi nous montrerons comment Verhaeren transfigure les usines en un monde fantasmagorique. Dans la première strophe l’auteur nous décrit l’entrée pénible dans un monde rectiligne, sombre et pesant, dans la strophe suivante il nous compare les usines à l’Enfer, à un véritable univers carcéral où les prisonniers ne sont autres que les hommes puis dans la troisième strophe les usines sont décrits comme le seul «horizon» possible pour se sortir de toute cette misère et enfin la désillusion s’empare totalement de la dernière strophe où l’auteur décrit alors un lieu de misère où tout ce qui fleuri n’est que pourriture.
[LECTURE]
1er Mouvement L’entrée pénible dans un monde rectiligne sombre et