Lecture
Je ne savais pas comment , ni pourquoi Madame Redfield était si étonné, ça m’avait paru logique. Herbert m’avait demandé comment j’avais découvert le coupable aussi facilement.
* « Hé bien mon cher Herbert, ce n’est qu’une suite logique des choses, tu comprendras par toi-même. Écoute bien. Madame Redfield, pouvez-vous nous expliquer ce qui s’est passé dans les moindres détails ? » * « Bien évidemment ! Il se trouve que je m’occupe d’un groupe de lecture voyez-vous, et comme chaque jeudi, nous nous réunissons dans ma salle de réception pour aborder le livre que nous lisons. Ce mois-ci il s’agit de ‘’Et si c’était vrai.. ‘’ de Marc Levy. C’est un très beau romain, très métaphorique. Si je peux me permettre je vous le conseillerai. * « Venez-en aux faits Madame. » s’excita Herbert.
Je n’en pouvait plus. Mes lèvres brulait d’envie d’expliquer ce qui c’était passé.
* « Calmez-vous, Herbert. Veuillez l’excuser, continuez je vous prie. » * « Donc, comme je le disais, mon groupe de lecture était arrivé à 15h pile, et nous nous étions installés dans la salle de réception. Edouard, mon major d’homme, nous avait apporté quelques petites douceurs. Rose s’était proposée pour l’aider. Ils avaient apporté ce dont nous avions besoin, donc Edouard était reparti. Sauf qu’il manquait des serviettes, donc elle s’était dirigée vers la cuisine, et était revenu dans les deux minutes qui suivirent avec une dizaine de serviettes. Environ un quart d’heure après , Monique avait voulu se débarbouiller le visage. Je lui avait donc indiqué les toilettes, qui se trouvait après la cuisine quand soudain, j’avais perçu un cri. Nous nous sommes tous dirigés vers le bruit qui nous avaient effrayés. Et c’est avec un choc que j’avais pu apercevoir le corps d’Edouard dans une mare de sang. Nous nous étions tous retourner sur Rose.