Leon bellefleur
Élaboration d’une exposition des œuvres «primitives» de Léon Bellefleur
Par
Suzanne Martel
Travail présenté
à
Madame Karine Bouchard
Dans le cadre du cours
Histoire de l’art au Québec
HAR1007
Décembre 2011
Scénographie
Un dessin d’enfant est remis à chaque spectateur avant le début du parcours.
Tout d’abord, l’exposition se déroulera dans une seule pièce, les trois œuvres seront disposées dans un ordre chronologique décroissant sur un mur blanc. Donc, La première œuvre sera Signes dans l’espace suivi de Le poisson dans la ville et finalement, Sans titre. Un éclairage très pur surplombera chaque œuvre. Au départ, la pièce vue de l’extérieur sera noire. Par la suite, dès qu’un spectateur se présentera devant la première œuvre la lumière en haut de celle-ci s’allumera. Ainsi de suite pour les trois œuvres. Ce qui permet de voir les œuvres individuellement et dans un ensemble à la fin puisqu’après avoir passé devant les trois tableaux toutes les lumières s’ouvrent. Donc, il est très important que cette exposition se voie par personne à la fois. Un petit texte descriptif sera en bas de chaque tableau comportant la partie d’analyse de chacune des œuvres.
Dans les années 40 à 60, une période d’après-guerre était en cours sous le règne de Maurice Duplessis et de son parti qui était l’union nationale. «Cette époque est souvent qualifiée de «grande noirceur» à cause de l’idéal de société véhiculé par une partie de l’élite du Québec. Cet idéal prône les valeurs traditionnelles telles que la religion et l’agriculture et il est imposé par un gouvernement conservateur et par un clergé bientôt en déclin, mais tout de même encore puissant. La tradition s’opposera donc à une volonté de changements et aux transformations rapides de la société causées par l’évolution économique et technique de l’après-guerre.»
C’est à cette époque que le prisme d’yeux, dont a fait parti Léon Bellefleur, fit son apparition