Leopold sedar senghor
Il est le symbole de la coopération entre la France et ses anciennes colonies pour ses partisans ou du néo-colonialisme français en Afrique pour ses détracteurs.
Sa poésie essentiellement symboliste, fondée sur le chant de la parole incantatoire, est construite sur l'espoir de créer une Civilisation de l'Universel, fédérant les traditions par-delà leurs différences. Par ailleurs il approfondit le concept de négritude, notion introduite par Aimé Césaire, en la définissant ainsi : « La Négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ».
Sommaire [masquer]
1 Biographie
1.1 Son enfance (1906 - 1928)
1.2 Les années d’errance (1928)
1.2.1 L'agrégation de grammaire et le début de sa carrière de professeur (1935)
1.2.2 Seconde Guerre mondiale (1939 - 1945)
1.3 L’homme politique
1.3.1 dans la France coloniale (1945 - 1960)
1.3.2 au Sénégal (1960 - 1981)
1.4 Francophonie
1.4.1 L’académicien (1983)
1.5 Ses obsèques (2001)
2 Poésie
2.1 Négritude
3 Politique
3.1 Mandats électifs
3.2 Fonctions gouvernementales
4 Une reconnaissance internationale
5 Œuvres
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Bibliographie
6.3 Discographie
6.4 Filmographie
6.5 Liens externes
7 Notes et références
Biographie[modifier]
Son enfance (1906 - 1928)[modifier]
Léopold Sédar Senghor naît le 9 octobre 19061 à Joal, petite ville côtière située au sud de Dakar, Sénégal. Son père, Basile Diogoye Senghor, est un commerçant catholique aisé appartenant à l'aristocratie sérère du Sénégal. Originaire de Djilor, sa mère,