Les agressions sexuels
Selon le guide d’information à l’intention des victimes d’agression sexuelle, «Une agression sexuelle est un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée ou, dans certains cas, notamment dans celui des enfants, par une manipulation affective ou par chantage.» Selon les statistiques de 2009, au Québec, 52 % des victimes sont des filles de moins de 18 ans. De plus, 86 % des victimes connaissaient leur agresseur et l’infraction avait eu lieu principalement dans une résidence privée (76%). Malheureusement, moins de la moitié des infractions sexuelles étaient classées en fin d’année. On relate aussi que dans 97 % des cas, les auteurs présumés des infractions sexuelles, était de sexe masculin et la majorité d’entre eux était des adultes. On estime que 90% des agressions sexuelles ne sont pas déclarées à la police. Contrairement à ce qu’on pourrait ou voudrait croire, «des tests psychiatriques révèlent que la majorité des agresseurs ne sont pas des malades mentaux. »²
Après une agression sexuelle, la victime vivra en générale, 3 phases de réactions : Premièrement la période de choc : Celle-ci se déroulera dans les premiers jours suivant l’agression. Elle est considéré comme la plus intense et celle qui déterminera la vitesse dévolution dans le processus de rétablissement. Lors de cette étape, les émotions seront très variables, la colère, la peur, la culpabilité, et même l’euphorie s’entremêleront et créeront des réactions imprévisibles. Selon un blogue ouvert aux victimes d’agression sexuelle³, certaines victimes auront la sensation d’être sale : « Je n’arrivais pas à me débarrasser de la sensation d’avoir été souillée à l’intérieur comme à l’extérieur de mon