Les ames du purgatoire
Les âmes du purgatoire est une nouvelle de Prosper Mérimée publiée dans la revue des deux mondes le 15 août 1834, puis elle sera republiée au côté des grandes nouvelles en 1842. Cette nouvelle est une version très rare du mythe de Don Juan, contrairement à la majorité des auteurs ayant écrit sur le personnage de Don Juan, Mérimée se réfère au personnage de don Juan de Maraña.
L’auteur:
Prosper Mérimée est né le 23 septembre 1803 dans une famille d'artistes bourgeois. Il n'est pas baptisé. Son père, Léonor Mérimée est professeur de dessin à l'École polytechnique, et sera plus tard secrétaire perpétuel de l'École des Beaux-arts. Sa mère, Anne Moreau est portraitiste, et enseigne, elle aussi, le dessin.
Le couple a un solide bagage intellectuel et artistique datant du XVIIIe siècle, mais ne s'engage guère dans les courants culturels naissants. De l'éducation parentale, Mérimée retiendra l'horreur de l'emphase.
Souffrant d'asthme, il meurt le 23 septembre 1870 lors d'une de ses nombreuses cures à Cannes1. Il est l'arrière-petit-fils de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont.
Résumé:
Don Juan est le fils espéré du comte don Carlos de Maraña qui veut faire de lui un homme brave tandis que sa mère rêve d’un fils pieux. C’est un enfant très gâté et élevé dans le luxe et l’abondance de biens. Dans sa jeunesse, il fut marqué par un tableau de Moralès qui représentait les tourments du purgatoire infligés à des pécheurs ; tableau qui ornait l’oratoire de la comtesse de Maraña, sa mère. A dix huit ans, Don Juan, doué pour la religion et les armes mais beaucoup moins pour le latin, fut envoyé à Salamanque dans l’une des plus prestigieuses écoles d’Espagne. Là, il fit la connaissance d’un étudiant qui le mit en garde d’un dénommé don Garcia. Don Garcia s’avèrera être le fils d’un ami de son père et prendra Don Juan sous son aile.
Ensemble, les deux hommes décident de séduire deux sœurs : doña Fausta et doña Teresa de Ojeda. En tentant de